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Journalier, un métier plutôt courant...

Après plusieurs mois, me revoilà avec un nouvel article sur un métier que je retrouve très souvent au cours de mes recherches : celui de journalier/ière. Pour illustrer ce-dernier, je vais te parler de l'un de mes ancêtres et plus précisément mon arrière-arrière-arrière grand-père paternel. Louis Amand Joseph Codron est né à Mont-Bernanchon, petite commune du Nord-Pas-de-Calais. Fils d'un cultivateur, Pierre François Codron, et d'une fileuse de lin, Victoire Thérèse Bertheloot (ou Berthelotte), il épouse dans la même commune Félicie Amandine Josephe Dubout le 2 février 1863. D'après mes recherches, les jeunes mariés exerçaient à cette date la même profession.


Issu du latin médiéval "jornalerius", le mot "journalier" peut signifier le journal (unité de surface) ou la juchère (journée de travail). Le journalier et la journalière étaient des travailleurs employés à la journée, le plus souvent dans le secteur agricole aux XIXe et XXe siècles. Cependant, ils furent de plus en plus courants à la ville à l'époque de l'aire préindustrielle (bâtiment, industrie...). Ouvriers locaux, ils n'avaient pas de terres propres et louaient leur force physique de travail à la journée (ne possédaient pas de charrue et/ou animaux de trait) auprès d'un paysan propriétaire ou fermier. Il s'agissait surtout de métiers saisonniers, ils étaient employés la plupart du temps l'été et les salaires étaient généralement bas.


Des glaneuses, Jean-François Millet (1857)


Concernant mes ancêtres, Louis et Félicie ont eu au total sept enfants, dont mon arrière-arrière grand-père François Louis Joseph Codron (1880-1946). Lui est décédé en 1898 à Hersin-Coupigny et elle en 1907 à Barlin. S'ils ont peut-être eu d'autres professions au cours de leur vie, celle de journalier/ière reste l'une des plus emblématiques de la vie à la campagne à cette époque.

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